Saga quatre saisons --> Partie 2 : La rencontre

13-06-2019 à 18:36:21
Eté 2005, vacances en famille en nouvel Aquitaine comme ils disent maintenant, dans un village vacances des Landes appartenant à mon
employeur. A peine arrivé, je repère, garé dans un appentis, un rodéo 4 en piteux état. Renseignements pris auprès de mon collègue et gérant, il s’agit de la voiture de son neveu surfeur, prêtée pour le transport de tables, chaises et autres broussailles et poubelles. Il me précise que plus rien n’est en état à part le moteur et qu’après la saison estivale cette bête de somme partira sans doute pour sa dernière demeure.
?J’examine de plus près l’engin et me rend compte de l’étendue colossale des dégâts. A se demander si la voiture n’a pas elle-même surfée. Côté carrosserie, une peinture décrépie bien que refaite de ci de là à la va vite, toutes les arches de roues fendues et séparées avec des plaques de tôle rivetées puis choucroutées. Un choc sur l’aile avant gauche réparé sommairement et une grosse plaque de tôle rivetée a l’intérieur  de la bassine au niveau du dossier du siège conducteur. Un autre endroit m’interpelle, côté conducteur, au pied du pare brise, la coque dépasse de 3 ou 4 cm.
?Côté métal, c’est pire, la pauvre pleure des larmes de rouille, ses enjoliveurs de phares sont en dentelle, le dessous là où il reste encore de la tôle est rouillé, idem pour les trains roulants et les jantes, les pneus sont tous différents et en piteux état et les rivets sensés fixer la coque au châssis sur les bas de caisse sont pour plus de la moitié d’entre eux dans le vide. Et pour finir la bâche posée sur le tout tient par l’opération du saint esprit.  
?Comme il faut bien trouver du positif, une banquette arrière traîne au fond de la benne et, après essai elle rentre dans les deux échancrures de la bassine. C’est donc une 4 place, constat que je vérifierai plus tard, carte grise en main, en même temps que son année de mise en circulation 1979.
?Mécaniquement, elle démarre effectivement mais ne tient pas le ralenti et faute de pouvoir faire un essai routier prolongé, difficile d’en savoir plus, mais pas de fuites ni bruits parasites pour l’instant avec toutefois des durites que je trouve un peu dures une fois le moteur en température.
?Je commence à discuter tarif avec mon collègue et je propose 150 euros pour la sauver. L’affaire sera finalement conclue à 200 euros, avec un lot de pièces dont je ne connais pas la teneur. Me voici dans la m…. car il me faut trouver une solution pour rapatrier l’épave sur la région parisienne où je demeure. Qui plus est je ne possède ni plateau ni véhicule tracteur et la location d’un camion coûte un bras et je vais avoir besoin de tous mes abatis pour la suite du programme. Toujours pour positiver, j’ai une année pour trouver une solution, la voiture peut rester sous son abris, de toute façon, elle ne craint plus grand-chose.

?Désolé pour les photos mais pas encore tout à fait compris comment ça marche ! Au passage, je suis pas contre quelques éclaircissements à ce sujet !
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